Carpe Fever

Gravières


Mai 2010 - session de 48 heures

Voici un petit récit rapide de ma dernière session.

  • Plan d 'eau de 40 ha perdu au milieu des bois (ancienne carrière de sable)
  • Aucune pression de pêche
  • Des conditions climatiques idéales
  • et.....des carpes affamées se préparant à frayer

 

2 cannes exploitaient la droite d'une plage devant un herbier dans 2 m de profondeur, une canne en bordure à la limite de fonds dur puis mou dans 1.50 m d'eau. Et enfin une 4ème canne les abords d'une Ã®le à 150 mètres de ma berge.

Côté amorcage, rien de bien compliqué. N'ayant pas eu le temps de préparer des graines cuites, j'ai opté pour du maîs doux et des pois chiche en boites, ainsi que des pellets.

Des bouillettes flottantes Mainline Fruitella de 10 mm et BigCarp Boum créole de 20 mm pour l'eschage.

Les carpes n'ont pas tardé à entrer sur les postes amorcés, offrant des touches très régulierement sur tous les montages. 

Aucun record n'est tombé durant ces 2 jours, mais les carpes étaient bien au rendez-vous. Voici les photos de quelques unes d'entres elles.

 

  

  

  

  

 

 Au total, 22 touches pour 20 poissons, pesant entre 5.5 et 13 kilos. Autant de carpes miroir que de communes, toutes de redoutables combattantes.

Une dernière chose, l'une des communes avait sur sa nageoire pectorale droite une excroissance. La nature est parfois surprenante.

 

@ bientôt

Nico


18/05/2010
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Début de saison difficile

Départ samedi 2 avril en début d'après-midi pour une session d'une petite semaine sur les berges d'une gravière de 20 ha dans le département de l'Eure.

L'installation du matos, le sondage et la dépose des lignes se fait sous les giboulés...mais il en faut plus pour décourager Olivier et moi même.

Nous connaissons un peu les postes que nous avons décidé de pêcher, et à ma grande surprise, le fond est déjà partiellement recouvert d'élodée du Canada. En revanche, seulement quelques feuilles de nénuphars pointent au fond.

Les montages seront déposés en bateau (j'en profite pour baptiser mon nouveau petit pneumatique Frazer Kommando 280), dans les trouées sur des fonds durs le plus souvent, à l'aide des lunettes polarisantes, et dans des profondeurs comprises entre 1.40 mètres et 2 mètres.

Vers 17h30 -17h45, les lignes sont opérationnelles, eshées de billes carnées avec un amorcage composé des mêmes bouillettes et de quelques pellets. L'attente commence sous la pluie et les rafales de vent.

Nous nous couchons aux environs de 21h45, après un repas arrosé d'une bonne bouteille de vin, et oui, c'est les vacances....

La nuit sera calme. Les detecteurs sonneront pourtant, mais sous l'influence du vent qui souffle très fort.

Vers 7h00 le dimanche, premier départ sur une canne placée dans 1.90 m. Ca commence plutôt bien, me dis-je. Olivier empoigne l'épuisette, quand ma canne de gauche démarre.

Nous voila, tous les deux avec une carpe.

Au bout de 5 minutes, je mets ma carpe à lépuisette, la pose sur le tapis de reception et décide d'aider Olivier car sa carpe est déjà près du bord. Je n'en aurai pas le temps puisqu'une troisième canne démarre.

Au final, les 3 poissons posent pour les photos. Une commune de 8 kilos, et deux miroir de 10 et 12 kilos.

Avec 3 départs en 5 minutes, voilà qui annonce une session formidable. Surtout que les 3 lignes étaient situées sur des postes différents. Les carpes ont l'air actives.

Mais vous le savez, la pêche de la carpe est pleine de désillusions. En effet la journée sera très calme, la nuit du dimanche au lundi aussi, et toute la matinée du lundi egalement.

Il est vrai que l'eau est encore très froide, mais il y a de quoi être confiant avec un début de session pareil, et puis selon météo france un temps plus clément devrait arriver.

Il faudra attendre le début d'après-midi du lundi, pour qu'une canne placée en extreme bordure rapporte un départ  et un beau poisson à la clé. Une superbe miroir de 16.5 kilos m'offrant un superbe combat en force.

Puis se sera le calme plat jusqu'au mercredi matin.

La veille au soir nous voyons un poisson sauter sur la berge opposée. Au même endroit le matin, une autre. Je décide d'aller faire une petite exploration à l'echo, tout en tatant le fond avec un plomb grappin. Une nouvelle carpe saute.

Après une bonne heure je dépose 2 lignes dans une profondeur de 2.20 mètres sur des fonds durs au milieu des herbiers.

Bonne idée puisque 10 minutes après la première déroule. C'est Olivier qui prendra contact avec ce poisson, étant pour ma part sur le bateau pour déposer ma troisième canne. De retour sur la berge il me tend la canne, et quelques minutes plus tard après un rapide combat en bateau j'épuise une miroir de 11 kilos.

Voici donc la 4ème carpe. Très light donc, depuis samedi après-midi.

Le reste de la journée sera calme malgré la météo en nette amélioration, et il faudra attendre 1h00 du matin le jeudi, pour épuiser une nouvelle carpe;sur les cannes d'Olivier cette fois ci. Une commune fuselée de 8 kilos piègée par une flottante sur un haut fond dans 1.40 mètres.

La journée du jeudi sera consacrée à la traque de carpe en bordure à roder, mais rien à faire. Nous plions le matériel vendredi dans la matinée.

C'est comme çà la pêche de la carpe....attendre encore et encore, en essayant de comprendre.....

Mais nous reviendrons dans quelques mois....c'est promis

Nico


10/04/2010
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Session de septembre

Le mois de septembre, est chaque année l'occasion de se retrouver avec Olivier pour pratiquer notre passion commune : la pêche de la carpe.

Depuis quelques années, nous essayons de bouger à travers la France, pour découvrir de nouvelles destinations, surtout les lacs de barrage de la moitié sud de l'hexagone.

Cette année, le mariage d'un ami d'enfance, ne nous a pas permis de "vadrouiller à notre guise", s'est donc à proximité de nos domiciles respectifs, que nous avons organisé une session de 15 jours.

RETOUR SUR CES 2 SEMAINES

Dimanche 6 septembre nous voici sur les bords du lac de Mézières-Ecluzelles, belle ballastière de près de 110 ha, avec des îles, des fonds variables de 0.80 à 4 mètres d'eau, une grosse quantité d'amours blancs, de poissons-chat, et bien sur des carpes atteignant des poids très respectables.

Peu de carpistes sont en place sur le lac, le choix des postes est donc aisé. Nous prenons les postes 59 et 60, qui laissent suffisamment de place pour pratiquer à notre convenance et surtout parce que le vent souffle face à ces postes depuis quelques jours déjà.

J'en profite pour signaler que les embarcations carpiste sont autorisées sur l'eau de 18h00 à 9h00, et de 12h00 à 13h00.

 

Après le pile ou face classique, Olivier pêchera à gauche et moi à droite. Le poste d'Olivier est réputé pour être assez encombré, par des souches notamment. Pour l'occasion Olivier a roulé des billes carnées, parfum foie sur une base épicée. De mon coté, la gamme SK 30 de Starbaits sera mon alliée pour ces 15 jours de pêche.

Nous avons prévu de passer une semaine sur le lac, et de changer de poste si les touches se font trop attendre. La météo devant changer en milieu de semaine, nous aviserons.

Des repères sont placés dans différentes profondeurs, la pêche peut commencer. L'attente commence…mais mis à part des amours blancs, aucune carpe ne se manifeste.

 

Les montages sont régulièrement déplacés, afin d'intercepter les poissons, mais rien n'y fait. Les 60 premières heures seront sans carpe.

Mardi 22h00. Enfin un départ qui semble être celui d'une carpe. Elle est pour moi, et fait vraiment plaisir malgrès sa taille modeste. c'est une petite commune de 8.8 kilos.

Je replace la canne à l'identique, au pied d'un haut fond, dans 1.70 m de profondeur. Vers 01h00, la même canne me raporte une miroir de 11 kilos. Puis je décroche un poisson toujours sur la même canne, à 3h30, je suis vert.

 

5h00 nouveau départ, et toujours sur la même canne, une petite miroir de 9 kilos a succombé, comme ses copines, à 2 bouillettes SK 30 de 14 mm, posées au pied du haut fond.

Olivier de son côté, n'a toujours pas vu l'écaille d'une carpe, mais au matin il est autant fatigué que moi par cette nuit assez agitée.

JOURNEE MAGIQUE

8h15.Après le café, je décide de rapprocher une canne du spot qui déroule, et d'en profiter pour changer les bouillettes de la canne qui rapporte. A cet instant, un nouveau départ se produit, après quelques secondes la carpe fait un travers à droite et passe derrière l'une des bouées de signalisation nautique. AIE AIE, ni une ni deux, je grimpe dans le zodiac et pars vers le poisson.

Tout en mettant le cap au plus vite avec le Zod, je maintiens la pression sur la carpe, mon corps de ligne en tresse ne devrait pas trop souffrir, enfin je l'espère. Je contourne la bouée, et libère ma tresse. Et là le combat commence vraiment. Le poisson est lourd et ne veut pas monter à la surface. Après plusieurs minutes, et quelques passages sous le bateau, la carpe se rend, une belle miroir en longueur. De retour sur la berge, je la place au sac quelques instants, de façon à replacer mes lignes sans dépasser l'horaire.

Une fois terminée, je peux enfin profiter de ce beau poisson, qui pèse 17.8 kilos. Je viens de battre mon record perso de 300 grammes. Enfin, un beau poisson. Remis à l'eau très vite après la séance photo. Je suis vraiment trop content.

Il faudra attendre le milieu d'après-midi pour voir une nouvelle carpe, et quelle carpe....

14h45.La même canne, et j'ai pourtant rapprocher un autre montage, démarre une nouvelle fois ; un instant je pense même au catamaran que je vois dans la même direction. Mais il s'agit bien d'une carpe, après un combat aussi mouvementé que le précedent (la belle était coincée dans une souche), je glisse dans l'épuisette une miroir massive, qui constitue à ce jour mon nouveau record perso ; et oui 2 fois dans la même session.

Cette carpe qui pèse 20 kilos tout rond, me comble de bonheur. La chance semble être de mon côté. Olivier prend de nombreuses photos, et je la laisse repartir dans son élément....

DELIVRANCE

Une heure plus tard, Olivier touche enfin sa première carpe, une miroir de 14 kilos, qui nous obligera à sortir le bateau, pour l'épuiser au milieu des souches.

 

17H40. Un nouveau départ sur mes cannes se solde par une décroche.

Même punition pour Olivier, vers 20h45. C'est vraiment frustrant, mais la carpe c'est comme çà.

La nuit sera très calme pour nous deux. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas...

Le lendemain, enfin une nouvelle touche, et cette fois sur un nouveau spot, ce qui est encourageant. Une miroir, de 12 kilos vient de se faire piéger par un bonhomme de neige, sur un plateau dans 0.60 cm de profondeur. Après observation, il se trouve que ce poisson est aveugle, ce qui ne l'empêche pas de se nourrir et même d'être en très bonne santé.

12h15. Départ chez Olivier, et nouvelle miroir de 10.6 kilos.

Le reste de l'après-midi est calme, hormis une casse pour Olivier à 17h30. Son poste est très encombré de souches, hautes de parfois plus de 1 mètre.

Dès 18h00, nous retendons les lignes. En cherchant de nouveaux spots, avec l'espoir de dérouler à nouveau.

En début de nuit, je prend un amour blanc, que j'estime à 10 kilos. Vers 00h10, Olivier doit prendre le bateau pour sortir une miroir des souches, pendant ce temps un départ sur mes cannes se soldes par une casse. Les nerfs...

Olivier de retour sur la berge, me tend l'épuisette, et c'est avec surprise que nous découvrons, la 12 kilos aveugle que j'ai prise le matin même. Vraiment halucinant. Nous lui donnons un petit nom "Gilbert", je pense que vous comprenez.

Nous nous couchons, et nous levons à 4h00, pour mettre une petite miroir au sec, à nouveau chez Olivier. Pendant qu'il retend la ligne en bateau, sa canne de gauche démarre, manque de chance le poisson se décrochera à quelques mètres du bord.

Rien de plus jusqu'au matin.

Les lignes sont tendues tôt pour la journée. A 9h20, après une touche en retour faisant penser à un amour blanc, Olivier prend contact avec une carpe qui finit par casser son corps de ligne. Ce devait être un beau poisson. La deception se lit sur son visage.

C'est de plus en plus calme dans mon secteur, et le changement d'orientation du vent y est certainement pour quelque chose. Il souffle en effet sur la berge opposée à la mienne.

14h15. Une petite miroir de 9 kilos succombe à un bonhomme de neige placé dans les souches sur le secteur d'Olivier.

A 14h50, je décroche un poisson. La chance semble m'avoir abandonné.

Rien de plus à signaler au cours de cette journée, rien jusqu'à 2h00 du matin, où Olivier prend une petite commune de 8 kilos, puis 2 heures plus tard, une superbe fully de 14 kilos, un poisson magnifique...

La nuit me rapportera 2 belles tanches et une dernière carpe miroir de 8 kilos.

Le lendemain il est temps de plier le matériel. Nous faisons un bilan rapide : 24 touches de carpes mais seulement 14 carpes au sec. L'encombrement des postes aura été la grande difficulté de cette première semaine. Mais nous reviendrons.

Pour plus d'infos sur ce site :

http://www.centrenautiquedrouais.fr/PDF2010/Reglement_Carpistes_+_EMPLACEMENTS_DES_POSTES.pdf

DEUXIEME SEMAINE

Changement de site. Le rendez-vous est donné sur les berges du Lac des Varennes à Marçon dans la Sarthe.

Ballastière de 50 ha, avec des fonds assez réguliers, des poissons-chats et encore une fois notre poisson fétiche, sa majesté Cyprinus carpio.

Aucun carpiste en vue, pas de soucis pour s'installer, Olivier est déjà en poste depuis la veille, face au vent, mais n'a enregistré aucune touche. J'arrive le dimanche en milieu d'après-midi.

Le sondage du poste est assez difficile, puisque le vent souffle vraiment très fort.

Après quelques heures mes cannes pêche enfin. Une au bord à 25 mètres, une deuxième sur une tache de pierres à 70 mètres, une fouettée au loin avec une flottante, et une autre sur la droite, sur un fond "lisse" du sable certainement.

Après un petit repas, la fatigue de la route, les vapeurs d'alcool du mariage de la veille, font que l'appel du bedchair se fait sentir.

Pourtant, il me faudra me lever à 3h30, pour une touche, qui se terminera par une décroche à quelques mètres du bord. La poisse...

La journée du lundi ne sera pas plus fructueuse, malgré le "grattage" au marqueur sondeur pour trouver des spots intéressants. Le vent souffle toujours aussi fort, toujours face à notre poste, mais pas de carpe à l'horizon. La nuit sera également très calme, trop calme à notre goût.

Le lendemain matin, le café vite avalé, nous décidons de changer de poste, notre choix se porte sur la berge opposée, dos au vent, les poissons se manifestent en sautant, hors de la portée de nos cannes, mais c'est tout de même encourageant.

Une fois encore sondage, placement des cannes et attente.

Le dîner (charcuterie maison des parents d'Olivier) arrosé d'une bonne bouteille de vin rouge, est le moment pour repenser à la semaine passée…aux carpes d'Ecluzelles....

Dans la nuit, vers 3h15 je suis réveillé par une touche, semblable à celle d'un poisson-chat, pourtant au ferrage, je me rend vite compte qu'il s'agit bien d'une carpe.

Après quelques instants une miroir à l'allure particulière entre dans l'épuisette, elle pèse 9 kilos.

C'est une canne située sur une bande de gravier qui a déroulée, je replace donc cette canne au même endroit.

Vers 4h00, Olivier sort de son duvet pour ferrer sa première carpe de la semaine. Après un combat de quelques minutes, j'épuise une jolie miroir de 14 kilos. "Décidément, j'suis abonné aux 14 kilos" lance Olivier. Il est vrai qu'il en a sortie 2 à Ecluzelles, au cours de la première semaine.

Nous plaçons le poisson au sac pour le reste de la nuit, afin de prendre de beaux clichés le lendemain.

Mercredi matin. Je suis en train de relancer ma canne de gauche, que celle de droite démarre. Ferrage, puis beau combat avec à l'arrivée ma seconde carpe de la semaine, qui accuse un poids de 13.2 kilos.

La journée sera calme, les carpes sautent, mais vraiment trop loin. Nous attendons sans pouvoir les atteindre.

Nous relancons chaque fois nos cannes après un sondage méticuleux, mais cela ne change rien.

La nuit qui suit, vers minuit, un nouveau départ se produit sur la canne qui pêche la bande de pierre. Il se terminera par une décroche....

Pour ma part se sera la dernière touche de la semaine. Malgrè tous mes efforts pour tenter de dérouler, je ne toucherai pas d'autres poissons. C'est le jeu, et il faut en accepter règles.

La journée du jeudi sera calme pour nous deux. La pluie ne cesse de tomber, et nous restons confinés sous le biwy à boire des cafés. Même constat vendredi au réveil.

Olivier enregistrera le dernier départ de la session dans l'après-midi, vers 15h00.

Une miroir massive terminera sa lutte au fond du filet de l'épuisette, après un joli combat.

L'aiguille du peson se bloquera sur 19.2 kilos. Olivier est content de toucher un si beau poisson.

La fin de journée et la nuit ne nous apporterons rien de plus. Nous plions le matériel le samedi matin.

La pêche a été vraiment difficile. Nous reviendrons à la fin du mois d'octobre, sur les bords de ce lac pour participer à l'enduro qui y est organisé. En attendant, lundi il faut reprendre le travail...dur dur...

@ bientôt

Nico


22/09/2009
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Gravière de l'Eure

Je l'attendais cette semaine de vacance et la voilà enfin.

De son côté, Olivier lui aussi avait posé une semaine de congés, et pour l'occasion le rendez-vous fût donné sur une des nombreuses gravières du département de l'Eure.

Je place rapidement le contexte : 20 ha d'eau, des îles, des nénuphars et une belle population de carpes.

Le premier jour, le temps est maussade, couvert avec des averses mais tout de même quelques courtes éclaircies. Nous sommes sur site vers 11h30, et de suite l'installation peut commencer.

Le bateau est nécessaire pour déposer les lignes avec précision, surtout à proximité des nénuphars, et il devient indispensable lors de chaque touche. Pas besoin de pêcher très loin puisque sur les postes que nous avons choisi avec Olivier, les nénuphars sont partout.

De mon côté je place une canne prés des nénuphars sur ma berge à droite, une seconde près d'une belle surface d'élodée.

Les 2 dernières pêcheront sur le dur, en pleine eau, pas bien loin d'herbiers également. Mais pas le temps de terminer la dépose des lignes qu'une de mes cannes démarre déjà....problème je suis sur le zodiac à 80 mètres du bord.

Olivier arrive au plus vite pendant que le moteur éléctrique me ramène sur la berge en 5ème vitesse. Après un combat qui se termine au milieu des nénuphars, ma première carpe est dans l'épuisette.

C'est une commune de 9 kilos, et de plus mon premier poisson  de l'année 2009. Elle a craquée pour une bouillette équilibrée Omega Fish de 24 mm , et un amorçage constitué de bouillettes de la même gamme en 20 mm plus des pellets poisson de 15mm.

Olivier dispose ses cannes à proximité de nénuphars, d'herbiers et tend un montage à proximité de l'île qui fait face à nos postes. Vers 15h30 lignes et campements sont en place. Une petite restauration s'impose.

L'après-midi sera calme. La soirée arrive vite et toujours rien dans mon secteur, mais je reste plutôt confiant avec ce début de session sur les chapeaux de roues. Patience.

Quelques instants plus tard à 20h45, Olivier enregistre un départ et met à l'épuisette une miroir courte et massive de 12 +.

Le lendemain matin, le bilan de la nuit se fait autour d'un café. Rien pour moi. 2 départs pour Olivier qui se sont soldés par des décroches. Il est temps de retendre les lignes.

La météo de cette journée est semblable à la veille. Aucune carpe ne se manifeste sur les coups. Il faudra attendre la soirée pour voir 2 nouvelles carpes sur les tapis de réception, une pour moi vers 20h30 et une pour Olivier une heure plus tard.

    

 

Après un bon petit repas accompagnée d'une bonne bouteille de "Rouche", clin d'oeil aux Mayennais qui se reconnaitront, il est temps de se coucher.

Je suis réveillé à 3h10 par un départ violent sur ma canne de droite. Le temps d'arriver sur le poisson avec le zodiac, ce dernier est dans les nénuphars. Sans trop de difficultés je réussis à l'en faire sortir et le combat commence vraiment. Le poisson me balade maintenant en pleine eau, il a l'air joli, car ma Lethal Weapon se courbe joliment.

Il finit par se fatiguer et monte en surface. J'allume la frontale pour le mettre à l'épuisette. Il a l'air plus gros que les précédents.

De retour sur la berge, Olivier et là pour m'accueillir. Nous pesons la carpe. Il s'agit d'une magnifique cuir de 12 kilos. Toute en longueur, c'est un poisson superbe. Je décide de le mettre au sac pour pouvoir faire des photos le lendemain.

Au réveil, Olivier m'annonce qu'il à lui aussi fait un poisson de son côté, à 6h15. Une petite miroir.  Nous pouvons donc faire une photo ensemble, puis nous relâchons ces 2 poissons avant de retendre les lignes.

 

 

La dépose se fait avec le zodiac, lunettes polarisantes sur le nez pour pêcher les trouées d'herbiers très denses.

Vers 15h00, Olivier enregistre un nouveau départ, et sors une nouvelle commune d'environ 8 kilos, un poisson très long à l'allure de la souche sauvage.

40 minutes plus tard, il perd un poisson sur une casse d'hameçon. Le SB 200 a cassé au niveau de la courbure…..Le reste de l'après-midi est calme. Depuis la cuir de la nuit, toujours pas de touche chez moi, si ce n'est une belle tanche de 2.5 kilos, piégée par une bouillette flottante Big Carp blanche.

          

La nuit arrive et à 22h10, Olivier sors une nouvelle commune de 8 kilos, 20 minutes plus tard, départ sur mes cannes, qui me permet de sortir une belle linéaire de 8.5 kilos. Un beau poisson une nouvelle fois.

Nous nous couchons. Vers 1h45 la sonnerie de mon SX gauche me réveille. Une miroir magnifique, très longue se retrouve quelques minutes plus tard sur mon tapis de réception. Je la met au sac pour le reste de la nuit et me recouche.

Au réveil, Olivier m'annonce qu'aucune carpe n'est  venue lui rendre visite durant la nuit. Avant de retendre les lignes pour la journée, petite séance photo de mon poisson.

Vers 10h50 une miroir vient tâter la douceur du tapis de réception d'Olivier. C'est un mâle au vue de la laitance qu'il perd sur le tapis, il est vite rendu à son milieu.

           

Jusqu'au début de soirée calme plat. Vers 18h35 une commune de 9 kilos se fait piéger par un montage d'Olivier. Puis il met au sec une miroir de 10 kilos environ 2 heures plus tard. Un nouveau mâle en parfaite santé, près pour accomplir son cycle biologique.

La nuit tombe. Il est temps de rejoindre les duvets, pour notre dernière nuit. A 00h20, une petite commune me réveille.

Il s'agira de mon dernier poisson pour cette session, puisque le reste de la nuit sera calme. Au matin, je pars très tôt et  laisse Olivier. Il prendra une dernière miroir de 9 kilos vers 10h00.

                  

Au final 16 carpes pour 21 touches. La moyenne, reste faible, mais ces poissons entre 7 et 12.5 kilos, nous ont fait passer d'agréables moments.

Le résultat est satisfaisant, car il est vrai que nous avions tous les deux peur de la hausse régulière des températures, facteur déclenchant de la reproduction de nos chers cyprins.  

Nico

 

 


26/05/2009
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Session au Lac des Varennes par Olivier

 

 

Ce week-end, en sortant d'une formation donnée sur Tours, j'avais prévu de passer trois nuits sur les berges du lac des Varennes.

 

 

 

Une fois arrivé sur place, je file sur le poste convoité et… malheureusement pour moi j'y découvre 5 carpistes étalés sur toute la berge… Je décide donc de partir dans un autre secteur du lac et j'y découvre deux autres équipes. La chance n'a pas l'air d'être de mon côté, ils m'apprennent qu'ils ont eu une seule touche en une semaine de pêche. Cela est inquiétant mais est loin de me décourager.

 

 Tout en discutant avec eux j'observe une partie du lac déserte. Je quitte mes compagnons et file en cette direction. Il commence à se faire tard, je sonde du mieux que je peux et installe mes cannes et mon campement pour la nuit.

 

Le lendemain lorsque mes yeux s'ouvrent, je prends conscience qu'aucune carpe n'est venue me réveiller pendant la nuit. Le garde passe me voir et me demande si la nuit a été productive, car cela fait plusieurs semaines que le lac ne produit presque pas de poissons.

Il est temps pour moi de faire quelque chose, je relève une canne et commence à sonder les fonds se trouvant en face de moi. A 16h et après un sondage minutieux, je sais maintenant où je vais déposer mes quatre montages et me reste plus qu'à déterminer ma stratégie d'amorçage.

 

Sur mes quatre cannes, une pêchera sur un fond dur à longue distance eschée d'une bouillette flottante boostée.

L'autre sera posée sur un fond sableux avec un amorçage léger et eschée d'un bonhomme de neige.

La troisième sur une tâche de pierre entourée de vase et pêchant au-dessus d'un amorçage d'une soixantaine de bouillettes. Concernant la dernière canne, elle sera placée en bordure de la berge battue par le vent.

 

2h du matin mon détecteur me sort de mon sommeil, je prends la canne en mains et après quelques minutes de combat j'épuise une belle miroir, qui accuse un poids de 18 kilos. Je suis content de cette prise qui relance le moral pour la suite de la session.

 

 

  

 

 

La dernière nuit de pêche m'offrira un nouveau départ vers 22h, mais celui-ci se soldera par une décroche. Je suis déçu car les départs sont rares, mais reste confiant pour le reste de la nuit.

 

Malheureusement mes détecteurs resteront muets jusqu'au levé du jour...

 

Olivier


23/04/2009
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